2020
24/Août

Les leviers pour maintenir votre compétitivité en temps de crise

La crise de la Covid-19 que connaît le monde en 2020 voit naître de très grandes disparités dans les entreprises. En effet, de tout temps il existait des entreprises « riches », qui ne redoutent pas la crise et celles qui sont toujours, ou, à tout le moins, souvent, sur la tangente et qui risquent de vaciller d’un moment à l’autre si l’épreuve se fait trop longue.
Comment maintenir la compétitivité d’une entreprise en temps de crise ? Quels leviers utiliser afin de ne pas sombrer ?

1. Evaluer vos investissements

En effet, rien n’oblige l’entreprise à stopper, purement et simplement, tous les investissements en cours ou en devenir.

Les investissements sont nécessaires au développement de votre entreprise mais également au maintien de votre compétitivité. Il faut néanmoins pouvoir anticiper le retour sur investissement de chaque action, de chaque investissement qui serait amené à être réalisé.

Qu’allez vous gagner pour 1 euro investi ? En fonction de cette réponse, vous saurez si l’investissement peut maintenir votre compétitivité et est donc nécessaire et prioritaire ou si celui-ci n’est qu’un gain de « confort » et, auquel cas, il peut être reporté.

Cet exercice peut être valable pour l’ensemble des investissements que vous auriez été prêt à faire, qu’ils soient matériels, humains ou technologiques.

2. Relocaliser votre production

Cela pourrait être un non sens en temps normal, mais en temps de crise, cela peut éventuellement sauver votre entreprise. En effet, nous assistons à un retour au local, au circuit court, presque à un mode de vie autarcique (même si le mot est un peu fort).

Aussi, consommer local peut devenir un leitmotiv sur lequel vous vous devez de miser. Cela vous fera gagner en notoriété mais également en efficacité.

En effet, si nous reprenons la crise de la Covid-19, certaines (si ce n’est pas presque toutes) frontières ont été fermées et, même si certains échanges commerciaux ont pu se faire, ils ont été fortement impactés par la crise sanitaire et donc ont été fortement perturbés.

Votre chaîne d’approvisionnement et votre chaîne logistique ont été au ralenti, si ce n’est à l’arrêt et ce, sans parler du confinement généralisé.

Aussi, relocaliser votre production peut vous faire gagner du temps et ainsi vous permettre de sortir une production, probablement réduite, probablement moins rentable, mais une production qui vous permettra de vous maintenir à flots et donc, vous permettre de rester compétitif.

3. Développer de nouvelles offres

A l’instar des restaurants qui ne faisaient pas de commandes à emporter ou aux boutiques qui ne faisaient pas de ventes à distance, il est nécessaire, en temps de crise, de pouvoir développer de nouvelles offres afin de maintenir un certain volume d’affaires.

Vous êtes situés sur un segment premium ? Pensez à développer une offre plus accessible ! En effet, cela peut vous permettre de gagner de nouveaux clients, eux également fragilisés par la crise, mais qui ont tout de même besoin de partenaires qui puissent être à leurs côtés pour traverser cette crise.

Vous êtes industriels ? Faites appel à vos ingénieurs, vos architectes, etc. afin de plancher sur un nouveau produit, en lien avec les besoins actuels. En effet, nous l’avons vu, bon nombre d’entreprises ont réussi à développer et à commercialiser en un temps record des bornes pour gel hydroalcoolique.

Que le développement de nouvelles offres (ou nouveaux produits) soit pérenne ou non, cela vous aidera sans aucun doute à supporter la crise et à ne pas vous faire complètement dépasser par vos concurrents.

4. Rester agile

En effet, jusqu’à lors, les entreprises se devaient d’avoir une vision à moyen, voire à long terme. Cela n’est hélas plus de rigueur dans un contexte incertain.

Il ne faut plus avoir en ligne de mire l’objectif que l’on s’est fixé à 3, 5 ou 10 ans, mais il faut avoir en ligne de mire la sortie de la crise, le maintien de sa compétitivité et la pérennité de son entreprise.

Aussi, pour se faire, il faut savoir être agile. Il est vrai que ce terme peut recouper plusieurs éléments et qu’il est très usité.

Néanmoins, être agile, dans un contexte incertain, implique de pouvoir saisir les opportunités au bon moment et à se remettre en permanence en question.

Il faut ici avoir une vision court-termiste afin de pouvoir se maintenir à flot et ainsi ne pas se laisser noyer par la vague. Votre objectif premier en temps de crise : sauvegarder votre entreprise.

Que devez-vous faire pour cela ? Réduire vos dépenses ? Développer de nouvelles offres ? Relocaliser ? Délocaliser ? Trouver de nouveaux business ?
Autant d’éléments qui peuvent être étudiés avec soin afin de faire le nécessaire et maintenir sa compétitivité.

Il ne faut pas hésiter non plus à tester de nouvelles choses. Cela fonctionne ? Tant mieux, il faut continuer. Cela ne fonctionne pas ? Tant pis, vous aurez essayé et vous aurez l’opportunité d’avancer en fonction des erreurs qui auront été commises.

5. L’accord de performance collective

C’est une solution adoptée par plusieurs grandes entreprises en temps de crise.

Néanmoins, est-ce réellement un levier afin de maintenir votre compétitivité ? L’accord de performance collective (APC) vous permet, notamment, après négociation, de baisser la rémunération de tout ou partie de vos collaborateurs pour un temps déterminé afin de faire face à la baisse de votre volume d’affaires et ainsi pouvoir équilibrer votre balance.

Il faut cependant savoir que l’APC n’est pas un accord contraignant pour l’employeur. En effet, le but premier de cet accord est de baisser la rémunération (la plupart du temps) en contrepartie de la « promesse » du maintien des emplois.

Hélas, plusieurs APC ont déjà démontré que l’employeur pouvait, malgré l’accord, engager une procédure collective de licenciement et ce, sans que l’accord ne soit remis en cause.

Aussi, pour qu’un APC soit juste, il devrait être assorti de deux clauses indispensables :

– une clause de rappel de salaire dans le cas où il y aurait tout de même des licenciements (sauf licenciements pour refus d’adhésion à l’APC) ;
– une clause de « retour à meilleure fortune » qui prévoit une prime, plus ou moins égale à la perte de salaire subie par le salarié, dans le cas où l’entreprise atteint un seuil de chiffre d’affaires préalablement fixé ;

L’APC est cependant soumis à négociation et il faut, comme pour tout accord, savoir le faire de façon intelligente afin de sauvegarder les intérêts des uns et des autres !

Conclusion

Il n’y a pas de solutions miracles afin de sauvegarder sa compétitivité, mais tout est fonction de la situation de l’entreprise, de la volonté de ses dirigeants ou bien encore de l’écosystème dans lequel se situe l’entreprise.

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Yann Schimmer

Posté par

Atypique et passionné. Tels sont les adjectifs qui peuvent me caractériser. Baccalauréat scientifiqu

Yann Schimmer

Contact Marketing RH :

Chloé Duval

cduval@1min30.com
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