2020
13/Août

Babel

Le terme « Babel » dans toutes les mythologies, on croit à l’existence d’une seule langue unificatrice de l’espèce humaine. Si l’on se réfère à la tradition judéo-chrétienne, répertorié dans la Genèse (XI, 1-9), la confusion de langue apparaît comme la punition que Dieu aurait infligée aux hommes dans le but de les châtier de leur orgueil insensé. Autrement dit, les Hommes auraient eu la hardiesse imprudence de penser construire une tour à une grande qui leur permettrait d’atteindre le dieu. Les spécialistes accordent leurs violons en clamant que la Tour de Babel, à l’origine du mythe, pourrait être considérée comme une ziggourat qui s’élevait à Babylone, le centre du pays de Shinéar, dont fait mention la Genèse.

Babel : définition

Le Babel vient de bâb-ili, Babylon en grec, qui veut dire « Porte du dieu » en Babylonien, en d’autres termes, la suite d’une « étymologie fantaisie », qui désigne une erreur d’interprétation attribuée à tort au terme Babel, la signification du verbe bâlal en hébreu, autrement dit « confondre, brouiller, mélanger ».

Selon l’histoire de Babel dans le livre de la Genèse, peu après le déluge, lorsque tous parlaient la même langue, les Hommes sont arrivés dans une plaine dans le pays de Shinéar où ils s’installèrent. De là, ils décidèrent de bâtir une ville et une tour dont le sommet arrive au ciel, afin de se faire un nom. C’est alors que Dieu brouilla leur langue pour que ces derniers ne puissent plus se comprendre, et les dispersa sur la surface du globe terrestre. La construction ayant pris fin, la ville fut alors appelée Babel.

Babel dans la tradition biblique

D’après la tradition judéo-chrétienne, le « roi-chasseur », Nemrod ayant régné sur toute la descendance de Noé, a pensé ce projet. Le plus souvent, Babel est identifié à Babylone. La seule langue parlée par les Hommes est la langue adamique. D’aucuns pensent que cette histoire donne des explications sur la diversité des langues, des illustrations sur la nécessité de se comprendre afin de mettre en place de grands projets, et le risque d’un échec si chacun se sert de son jargon qui lui est propre. D’autre part, on peut aussi identifier une illustration sur les dangers que représente la recherche de la connaissance, qui se présente tel un défi lancé par Dieu : « Quant aux Pères de l’Église et aux penseurs chrétiens, ils voient en Babel le péché ; le péché de la multiplicité détruisant l’unité, nouvelle chute puisque la Tour, comme la chute de nos aïeux, résulte de l’orgueil ».

Également, Babel est une ville, construite de façon collective dans le but de « se faire un nom » ; autrement dit, « pour exister ». En effet, cette ville se présente donc comme le lieu de la désobéissance des Hommes envers Dieu. La ville et la Tour ont été bâties sur une faille, Shinéar, qui pour les anciens, est un lien qui unit les hommes et les dieux : les enfers. Il est alors possible de faire une comparaison entre Babel et Hénoch (en hébreu, le commencement), qui était la première ville dans la Bible construite par Caïn sur la terre de Nod (de l’errance en hébreu), et où sont apparues les premières réalisations entre humains, à travers l’artisanat, les arts de Youbal, de Tubalcain.

Babel dans la tradition musulmane

Le coran ne fait pas mention du mythe de Babel tel qu’elle, mais contient un récit qui présente des similitudes avec lui, situé dans l’Égypte de Moïse. Le pharaon avait demandé à Haman de lui construire une tour en argile ou en pierre pour qu’il puisse monter jusqu’au ciel et rencontrer le dieu Moïse. A la sourate II, 96, le nom de Babel apparaît où les anges Marut et Harut mettent en garde le peuple Babylone contre la magie, en disant que l’enseignement de la magie qui leur est propre était une manière de mettre à l’épreuve leur foi.

Babel est citée dans « le Chapitre sur la prière dans les ruines et les lieux de douleur » d’un important recueil de traditions musulmanes. Dans les chroniques de Tabari au IXe siècle, Nemrod bâtit une tour (Sarh) à Babil afin de confronter Dieu « au ciel sur son propre terrain ». En guise de châtiment Dieu détruisit la tour et le langage unique des êtres humains, qu’on appelait le syriaque, est confondu en 72 langues.

Conclusion

Au regard de tous ces éléments, il en ressort dès le départ que Babel est une source de confusion sur les langues qui est la conséquence du châtiment que Dieu infligea aux Hommes pour avoir construit une haute tour dans le but de vouloir relier les hommes aux dieux.

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Ranja Randriambelo

Posté par

Ayant 8 années d'expériences dans le marketing, j'ai débuté en tant que téléconseillère pour chargée

Ranja Randriambelo

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