Brand Marketing

Comment devenir freelance en webmarketing ?

Une reconversion professionnelle pour passer du statut de salarié à celui de freelance est très attractive pour de nombreuses personnes. Ce mode de travail paraît intéressant de par la liberté qu’il propose. Il est toutefois important de faire le point avant de se lancer et devenir freelance.

Qu’est-ce qu’un freelance ?

Il faut savoir qu’un freelance est avant tout un travailleur indépendant. C’est être à la fois entrepreneur, employé et propriétaire de son entreprise. Il existe pas mal de termes pour qualifier un freelance :  travailler à son propre compte, être son propre boss, etc.

Toutefois, la liberté d’un freelance dans le domaine du webmarketing reste une utopie si l’organisation et la rigueur ne sont pas respectées. Le fait de travailler à son propre compte ne signifie pas que tout est permis, il est nécessaire de se fixer quelques règles et de faire preuve d’autodiscipline.

Les domaines porteurs pour un freelance en webmarketing

Dans le domaine du webmarketing, il existe beaucoup de possibilités pour devenir freelance.

Nous pouvons catégoriser ces différents secteurs en 3 grandes catégories :

  • Le domaine créatif qui regroupe le webdesign, la création de contenus, UI/UX designer, technologue créatif ;
  • Le domaine de la communication pour tout ce qui est lié aux réseaux sociaux, animation de communauté (forum, blog) ;
  • Les domaines plus techniques comme le développement web, le SEO.

Il existe actuellement beaucoup de formations sur le web qui permettent de se spécialiser dans un domaine spécifique. Une reconversion professionnelle vers le webmarketing est ainsi envisageable pour tout le monde, et propose même un éventail de possibilités.

Les différentes étapes pour devenir freelance

Afin de concrétiser la reconversion professionnelle pour devenir freelance en webmarketing, voici une ébauche de stratégie qui peut être mise en place.

Choisir son domaine d’activité

C’est le point de départ même d’une reconversion réussie. Si vous êtes expérimenté dans un domaine spécifique, ce sera d’autant plus simple. Si vous allez encore passer par la case formation, il est important de faire le bon choix car il existe déjà beaucoup de poissons dans la rivière et vous devez vous démarquez, faire preuve de professionnalisme en plus d’être compétent. Il s’avère ainsi important de se poser les bonnes questions, de faire un travail de recherche avant de se lancer dans l’aventure.

Trouver des clients

Trouver des clients en tant que freelance webmarketing ne se fait pas de la même manière que pour une agence. La prospection commerciale présente quelques différences mais la base reste l’image, soit un travail de brand marketing. Pour cela, plusieurs possibilités s’offrent au travailleur indépendant. Rien n’empêche de les combiner pour obtenir le maximum de rentabilité des investissements.

Création de site web

Un site web est nécessaire pour avoir une image publique sur le web. Avoir son site web pour un freelance constitue déjà une certaine garantie pour les éventuels clients. Il n’est nullement nécessaire de créer une usine à gaz qui va nécessiter trop de temps en maintenance, une simple vitrine qui présente les services proposés et un blog à côté suffisent largement. 

La présentation des services permet aux cibles d’avoir une vue sur ce que le freelance propose, tandis que le blog lui permettra de communiquer, de partages des actualités et de montrer ainsi qu’il est un expert dans le domaine. Un site web permettra aussi de faire de la publicité plus tard.

Malgré ces avantages, cette option peut être plus ou moins coûteuse, aussi bien en temps qu’en argent.

Communiquer sur les réseaux sociaux

C’est la manière la plus simple et la moins onéreuse pour trouver des clients. Le réseau de prédilection pour les freelances reste LinkedIn. Un profil bien fourni et complet offre la possibilité aux clients de faire une idée sur les réelles compétences du freelance. C’est en quelque sorte un CV public, donc il ne faut pas hésiter à indiquer le maximum de détails.

Les compétences validées par Linkedin ainsi que les recommandations des clients ayant déjà collaboré avec le freelance sont des atouts majeurs et auront beaucoup d’impacts sur les futurs clients.

Les plateformes spécialisées pour les freelances

Il existe actuellement une pléiade de plateformes qui permettent aux freelances du webmarketing de proposer leurs services. Il reste à faire le bon choix selon les clients ciblés, la nature de la prestation ainsi que le domaine d’activité. Cela n’empêche qu’il existe des plateformes comme Upwork qui est ouvert à tout domaine d’activité. Il est aussi possible de trouver des “marketplaces” de niche comme FreelanceRepublik pour les développeurs informatiques. Il est nécessaire de faire quelques recherches sur le web pour trouver quelle plateforme est la plus adaptée.

L’incontournable bouche à oreille

Cette option est surtout accessible aux freelances ayant déjà un minimum d’expérience. Il ne faut pas hésiter à parler de vous autour de vous, élargir votre cercle de connaissances. Les réseaux sociaux seront d’une grande aide avec cette stratégie. Le fait de participer à des évènements peut aussi ouvrir de nombreuses portes. 

Ce n’est pas que le freelance webmarketing  travaille principalement en ligne que le bouche à oreille classique ne fonctionnera pas.

Les statuts juridiques du travailleur en freelance ou comment formaliser son activité

Pour travailler en tant que freelance, il est obligatoire de choisir un statut juridique. Il est ainsi possible d’opter pour une entreprise individuelle ou une société.

Le freelance avec le statut entreprise individuelle

C’est l’option le plus simple en termes de démarches et formalités administratives. Le freelance n’a pas à créer une personne morale. Il en résulte directement un inconvénient majeur : le patrimoine. En effet, le patrimoine du freelance et celui de son entreprise ne font qu’un. S’il arrive que le freelance fasse faillite, ses biens personnels peuvent être saisis par les créanciers. 

Afin de remédier à cela, le statut d’EIRL ou entreprise individuelle à responsabilité limitée permet de dissocier les biens personnels de ceux de l’entreprise.

Pour aller plus loin, le régime de micro-entrepreneur est une option très intéressante, c’est même le statut le plus populaire chez les freelances. En effet, c’est le plus simple à mettre en place mais le seuil du chiffre d’affaires affiche juste des plafonds :

  • 176 200 € pour les activités commerciales ou les prestations d’hébergements.
  • 72 500 € pour les prestations de services ou activités libérales.

Le freelance qui crée une société

Le travailleur indépendant peut créer une société s’il envisage de se développer, de s’associer. Il peut ainsi créer une SAS ou SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle). C’est une option intéressante dans le cas où le CA généré sera élevé, ou bien que des frais professionnels élevés sont prévus.

Une société EURL/SARL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée/société à responsabilité limitée) permet de limiter les responsabilités à ses apports en capital. Le SARL permet juste d’avoir des associés. 

Il est à noter que la création ainsi que la gestion d’une société est nettement plus complexe et coûteuse.

Si vous démarrez et que vous n’envisagez pas un chiffre d’affaires relativement important, le régime de micro-entrepreneur est vivement recommandé.

Dans le cas contraire, la SARL ou la SAS est l’option la plus intéressante car permet aussi de bénéficier d’un niveau d’imposition par rapport aux frais professionnels.

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rhino

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