Digital Device Electronic Diverse Ethnic Variation Unity Concept
2016 se termine sous le signe des Chatbots. A l’instar de grandes marques comme PizzaHut, Lufthansa ou Bank of America qui ont inauguré leurs robots conversationnels cette année, le phénomène semble s’amplifier et les perspectives sont nombreuses. Nous vous proposons un petit tour d’horizon d’un Chatbot que nous avons mis en place pour les élections présidentielles 2017.
Par curiosité tout d’abord. Certains vont jusqu’à prédire qu’ils remplaceront les applications mobiles, ça valait donc le coup qu’on se fasse notre propre opinion.
La compréhension du langage humain par une machine repose sur l’interprétation de l’intention et des paramètres associés (les entités). Le NLU (Natural Language Understanding) a fait des progrès énormes ces dernières années (notamment avec la démocratisation du Machine Learning) et rend possible des expériences d’une grande ergonomie.
En ce qui concerne notre Chatbot sur les élections présidentielles, qui permet de voter anonymement (dans notre système, pas en vrai !), des expressions comme « Vas-y Fifi » ou à « A fond derrière toi, Alain », sont correctement interprétées : {Intention : Voter, Candidat : François Fillon} (par exemple pour la première).
Les GAFA ne s’y sont pas trompé, et ont investi dans ce secteur. Facebook avec le rachat de Wit.ai et Google avec celui de Api.ai entendent bien être des fournisseurs de constituants de base pour le développement d’un Chatbot. Watson d’IBM ou Luis de Microsoft sont, avec leurs spécificités dans cette même mouvance.
Le développement d’un Chatbot commence par la liste de ce qu’il saura réaliser. Dans notre exemple, nous avons décidé que ces domaines de compétence seraient les suivants :
Pour que l’expérience soit intéressante, nous avons déterminé la séquence d’actions associée à chaque domaine de compétence, que l’utilisateur peut déclencher grâce à nos suggestions où en langage naturel.
Notre Chatbot est accessible depuis la page Facebook d’1min30bot (bouton « Contacter ») ou directement dans messenger.
S’il est en pratique tout à fait possible d’assembler les briques de bases pour faire un Chatbot résidant sur une page Web donnée, il apparait que le brancher à Messenger de Facebook ou en Direct Message de Twitter constituent des bonnes pratiques. La raison tient sans doute dans le fait que l’environnement est familier et ne demande pas de réflexion particulière (base d’une UX réussie).
Nous avons aussi décidé de faire un Chatbot utile. Il permet de voter virtuellement (une fois, avec la possibilité de changer son vote) et ainsi de consulter les dernières estimations. C’est une sorte de canal de sondage, alternatif et social.
Tout au long de la campagne présidentielle, notre bot s’adaptera au contexte de l’élection en rajoutant différents scénarios et fonctionnalités:
A plus d’un titre cette expérience nous a convaincu. La mise en place technique peut s’avérer hardue, mais les briques de base disponibles, associées à une rigueur de conception peuvent générer des résultats extrêmement prometteurs. L’avenir dira si les Chatbots seront complémentaires ou rivaux des applications mobiles, mais il nous apparait clair dès à présent que la maintenance et les évolutions devraient être largement plus aisées.
Si cet article vous a plu je vous invite à contacter notre agence spécialisée en développement de Chatbot et à télécharger notre livre blanc sur l’inbound marketing.